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 #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~

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Jonathan Smith

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#13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~ Empty
MessageSujet: #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~   #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~ EmptyMar 22 Sep - 20:11



Habitons ensemble, Darling.

Théon Smith ♥


"  .. C'est ça, et tu vas me faire comme la dernière fois, hein ? Folle va. "

Tu ris, téléphone à l'oreille et clope au bec. Marlboro, rouge, nature, s'il vous plait, merci. Le cul posé sur un muret, celui-là même qui définit le parterre de fleurs sur la grande place, une jambe croisée sur l'autre. Tu saisis la cigarette pour la faire rouler entre tes doigts tatoués, poursuivant.

" Je ne lui ai toujours pas dit, nan. Enfin, même s'il voudrait bien -ce qui ne m'étonnerait pas-, on est en colloc.. C'est pas aujourd'hui que j'aurai ma souris noire moi.. Mais oui ! Mais tellement ! J'aurai trop aimé pouvoir avoir une petite souris rien qu'à moi et la faire chier à longueur de journée ! Mais que veux-tu, une autre fois princesse. "

Tu t'étires et ton regard suit les gens qui passent, tandis que ton interlocutrice raconte sa vie -que tu commences à connaître un peu trop. Cette quarantenaire à l'air pincé qui a mis des talons trop hauts, le gamin qui court et fait fuir les pigeons nourris par les trois vieilles dames. L'une d'elle a un de ces maquillages permanant, un tatouage traçant le contour des lèvres qui s'est flouté avec le temps. Un ado -15 ans, tout au plus, mais qu'est ce qu'ils foutent à cet âge-là ?- te taxe du feu, pour sa vogue -et tant qu'à faire de la merde, autant fumer ça. Tu ne bronches pas en lui tendant ton briquet, un zippo en métal.

" T'aurais pas du y aller. Je sais, je sais, la bonne bouffe, l'alcool, toussa.. Mais regarde le lourdingue que tu te traines maintenant ! "

Un nouveau rire, tu croises tes jambes dans l'autre sens. Le temps fait ressortir tes yeux : il fait beau. Le ciel est bleu et les seuls nuages sont blancs, éparses, légers comme des linceuls d'enfants. Etonnant temps pour Londres, étonnant temps pour une fin d'été. Très bonne journée en perspective. Il fait chaud. Tu prendras peut-être une glace, si tu n'as pas peur de la rendre dans la soirée. Ton regard perdu semble soudain s'illuminer, se fixant sur un point au loin, à ta droite. Sans faire gaffe, tu coupes la parole à la miss.

" Je dois te laisser, il est là ! D'ailleurs j'ai oublié de mettre du déo.. Mais bon, il dit qu'il aime mon odeur "d'homme" (tu y crois, toi ?), alors ça ne devrait pas lui poser de problème ~  (encore un pitit rire). Bon, bisous princesse !! J't'aime ! "

Le téléphone dans la poche, tu te lèves sans quitter du regard le petit Théon qui approche (au moins 5 bon centimètres de moins que toi !). A jour exceptionnel, tenue exceptionnelle : tu n'es pas en noir (Non, j'vous jure que ce n'est pas pour avoir un commentaire du blondin). Une salopette bleu claire délavée bien trop large, dont l'aine t'arrive au premier tiers des cuisses et dont les pattes toutes froissées ne laissent apparaître que le bout des converses noire élimées. Mais tu n'allais pas sortir habillé en bisnounours non plus, n'est ce pas ? Un tee-shirt blanc, manches courtes obligent, avec un bel imprimé d'un cloporte  énorme empalé sur une flute à bec, viscères et boule de suif, le tout dans des couleurs douces voire "fillettes" (même pas 20 minutes que tu es ici et on t'as déjà apostrophé de ce surnom au moins 3 ou 4 fois), du mauve et du rose pale entre autres. Habitué ? Oui.
Mais ton esprit est pris par l'emménagement, juste là, maintenant. Dans un appartement juste en face de cette place. C'est fun, il y a un marché tous les dimanches et jeudis. Une grosse valise qui a vu du pays, te faisant passer pour une brindille de 3m de haut, zone à tes côtés.

" Salut coquin. "

Que tu lances au petit Théon.
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MessageSujet: Re: #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~   #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~ EmptyMer 23 Sep - 14:16




« - Oui Papaaaa…
- Mais tu m’appelles si tu as un problème, si le frigo est vide !
- Oui Papaaa…
- Et s-
- PAPA ! C’est bon, là, chuis plus un gosse !
»

Ton père t’observe, soucieux, le front plissé de rides. Il est rigolo, ton père. Un gars qui a oublié que le mouvement hippie est passé. Les cheveux longs avec la raie au milieu, des lunettes rondes, un vague sourire aux lèvres. Une flamboyante copie de John Lennon. Il a la classe, ton papa. Le genre d’homme qui, malgré son âge, fait retourner les femmes à son passage. De nez, on l’aurait dit professeur d’histoire ou encore de littérature. Mais non, agrégée en physique quantique, maggle. Il a écrit des bouquins, des bouquins qui font du bruit dans le milieu scientifique. Tu en as bien essayer d’en lire un, un jour. Bien trop compliqué. Pour toi, les “fentes de Young” ne sont absolument pas un expérience sur le comportement de la lumière. Quelque chose de plus charnelle, disons. Peut-être que tu tenteras de déchiffrer la vulgarisation qu’il compose. Peut-être, tu as encore toute la vie après tout. Tu lui souris, il te sourit.

« - J’ai le droit de t’emmener, au moins ? »

Tu lui accord ce droit, le laissant au passage ébouriffer ta tignasse. Enfin, ce n’est pas réellement lui qui t'emmène. Posséder une voiture en plein centre de Londres est la chose la plus idiote à faire. Ton père ne jure que par les Black Cab et les Double-decker bus. Aujourd’hui, c’est jour de fête : un taxi noir vous attend sur le pas de la porte. Ton père avait prévu de t’emmener depuis longtemps. Tes lèvres se pincent : il est tout fier, le fourbe ! Dans un grognement, le chauffeur enfourne ta valise dans le coffre. Elle pèse un mort enduit de plâtre.

Le trajet se passe dans un silence confortable. Vous n’avez pas besoin de mots, pour communiquer, ton père est toi, étant très fusionnelles.

« - Jonathan t’attend déjà ? »
- Oui, nous sommes un peu en retard. »

Tu lui envoies d’ailleurs un message, le prévenant de votre situation. Il ne te répond pas. Une petite moue se forme sur tes lèvres, tu gobes un chewing-gum à la pastèque histoire de t’occuper. Avec tact, ton père demande au chauffeur de s’arrêter au bout du parc de rendez-vous. Il est magique, ton papa. Vous sortez, il s’occupe de sortir ta valise. Il te prend dans ses bras, embrasse ta joue, ébouriffe tes cheveux. Tu vois bien qu’un flot de recommandation menaces de sortir de sa bouche inquiète. Alors tu lui fais la bise, et t’en vas en t’exclamant :

« - Je te tiens au courent, bisous, je t’aime ! »

Tu fuis à grands pas, à la fois excité et angoissé. Tu ne montres pas ce genre de sentiment en publique, tu te les réserve à toi. Une bonne chose ? Pas vraiment. Mais c’est comme ça, on y peut rien. Ta valise pèse lourde, derrière toi. Tu aurais peut-être mieux fait de demander à ton papa de t’accompagner… Non, non. Tu es grand maintenant. Tu vas vivre seul, et avec ton amoureux qui plus est !
Il est là-bas, avec son téléphone collé à l’oreille. Voilà pourquoi il ne t’a pas répondu. Tu profites de son inattention pour t'arrêter et l’observer. Il est beau, ton Jonathan. Ton hippie de père dit qu’il a un aura de magnificence. Toi, tu le trouves juste parfait, malgré ses cassures, malgré ses fissures. Aujourd’hui, il est sorti de son cocon protecteur fait de noir, d’acier et de maquillages. Il porte une salopette et un tee-shirt plus simple, mais attirant pourtant les regards. Il est beau, il est beau, il est beau ! Tu t’arraches de cette contemplation béate lorsque tu te sens te liquéfier. Flaque de guimauve. Alors, tu reprends ton chemin, lui faisant de grand signe. A mi parcours, tu abandonnes ta valise pour aller courir dans ses bras.

« - Mon amouuuur ! »

En ce moment, ta virilité ne semble pas décidée de se manifester. Tu vas dans le creux de ses bras, embrassant son cou, sa joue, ses lèvres. Tu es obligé de te mettre sur la pointe des pieds, pour pouvoir atteindre sa bouche. Il est grand, ton Ourson.
Toi, frileux, tu t’es habillé d’une chemise aux motifs floraux - prit dans le rayon femme, et alors ? - au col boutonné jusqu’en haut, assorti d’un pantalon beige retroussé aux chevilles et d’une paire de Stan Smith en toile bicolore effet chiné, rouges. Tu restes dans la mode tout en y ajoutant ta patte. Tu n’aurais pas pu supporter avoir les même baskets blanches que tout le monde possède. Tes poignets sont couverts de breloques, de tissus, de bracelets, de lanières. Tu fais un peu bohème. Tu te décolles de Jonathan, avisant sa valise.

« - Je te laisse prendre la mienne ! » Tu glousse, t’emparant de la petite valisette. Elle n’est pas si légère que ça, mais comparer à la tienne, elle pèse un moineau. « On y va ? »

Sans plus attendre, tu te diriges vers l’adresse indiquée sur ton Iphone. Tu es tout heureux, récupérant la main de Jonathan dans la tienne. Vous formez un joli couple, que quoi un peu cliché. Mais tu t’en fous, tu l’aimes.


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MessageSujet: Re: #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~   #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~ EmptyMer 23 Sep - 20:18



Habitons ensemble, Darling.

Théon Smith ♥


Immédiatement, sa présence fait te fait oublier les regards. L'espace d'un instant, tu te sens plus libre, moins contraint. Sa voix et le doux grenat de sa peau te transportent ailleurs, loin des autres et de tes pensées. Tes bras entourent sa taille, tu lui rend ses baisers mais ne lui en offre pas en retour, le poids des regards des autres commencant à se faire légèrement sentir. C'est en trotinant que tu le rejoins après être allé récupérer sa valise, et surtout avoir compris comment cette (putain d'enculée de mouette molle de face de rat de) poignée s'actionne. Mais c'est qu'elle est lourde cette valise ! Plus lourde que la tienne où tu as entassé une partie de tes fringues et de tes accessoires, chaines et cuir y compris.

« - Tu l'as fait exprès, hein, une valise aussi balèze ! » Voyant la main de Théon qui se tend, tu la lui prends, un sourire léger aux lèvres avec un lever de yeux au ciel, du style "Je fais genre que je suis exaspéré mais en vrai je kiffe". « Il me reste une valise, un peu moins grosse. Je la ramènerai courant de la semaine prochaine, quand j'irai chez mon oncle. »

C'est chez ce fameux oncle que tu vis, le frère de ta mère, depuis mi-lycée. Ne supportant plus l'ambiance familliale devenant trop pesante, entre tes parents qui ne t'adressaient plus la parole sans vomir leur dégout et tes frères qui commencaient à être de plus en plus blessants, tu avais trouvé refuge chez ton oncle. Mais sincèrement, si tu n'avais pas eu tous ces impératifs du genre études & confort minimum, tu aurais parfois préféré être à la rue, tant qu'il n'y avait pas trop de merde de chien, hein ? Tu te souviens de ce tablier de soubrette que, pour rire, il te faisait porter pour faire la vaisselle ? Tu te souviens de tes rires crispés lorsqu'il s'esclaffait en t'appelant "fillette", "mademoiselle" ? Et des regards entendus qu'il te lançait lorsqu'un film à l'eau de rose, une musique d'Edith Piaf ou de Doris Day, passait ? Et des raccourcis qu'il faisait entre la façon dont tu t'habillais et les clichés goth ? Moins violent que les parents et les frères certes, mais plus vicieux aussi. Un gentil oncle au rire gras et au nez souvent joliment rouge.

C'était un de ces détails dont tu n'avais pas tout de suite fait part à Théon, redoutant son jugement (comment avais-tu osé penser qu'il pouvait te juger ?), préférant raconter les belles choses. Peu nombreuses, de ton point de vue, mais tu sais les embellir et les rendre importantes. De plus, pour avoir passé de nombreuses nuit partout sauf "chez toi", tu ne devais pas tant que ça supporter cet homme ingrat qui te faisait faire le ménage. D'un autre côté, il fallait bien payer l'hébergement non ? Sa gentillesse ?

« Tu m'as manqué, coquin. » Juste deux jours que vous ne vous êtres vus, mais après avoir passé un mois collés l'un l'autre, ces deux jours chez ton bel oncle à ruminer quand à l'année à venir et à préparer tes valises, seul dans ta chambre avec le hamster empaillé, t'ont semblés bien vides. Petite joie du matin : avoir accidentellement pissé sur la cuvette des chiottes et ne pas avoir nettoyé ; tu sais que ton oncle ne pisse jamais debout. Oh, sans oublier le mégot de cigarette écrasé à même le mur, à côté de la télé. Et ses 3 tablettes de chocolat que tu as décidé d'emmener, ça fera ça en moins à acheter. Puis Théon adore le chocolat.

Un regard à ton portable (ouups tu as laché sa main), juste avant d'arriver en face de l'immeuble, te fait sourire. Tu profites de cette main libre pour jeter le mégot qui traine au coin de tes lèvres depuis que tu as saisit la valise, et qui commencait à t'étouffer, le feu ayant entamé le filtre. Beuark. La dernière fumée que tu laches te fait tousser en fond de gorge. Apercevant du coin de l'oeil Théon qui lève la tête, tu fais de même. L'immeuble est grand, propre, beige, passe-partout. La porte en bois est imposante. Tu sens la peau délicate des oreilles de ton coquin te frôler les lèvres lorsque tu te penches.

« Retard accepté pour cette fois, mon amour. Mais pas intéret de me faire attendre, ce soir ~ »

Tu glousses en poussant la porte, sans remarquer la vieille femme dont les yeux viennent de s'arrondir et qui trace sa route. Chacun sa route, chacun son chemin.. ~


Dernière édition par Jonathan Smith le Dim 27 Sep - 20:03, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~   #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~ EmptySam 26 Sep - 13:09


Et tu ris, doucement, le regardant se débrouiller avec ta valise. Il est beau, dans sa maladresse, ton Ourson Grognon. Lorsque vos mains s’enlacent, tu approches la sienne vers ta bouche, l’embrassant avec une délicatesse certaine. Un baisemain tendre, yeux dans les yeux. A la mention de l’Oncle, tu grimaces.

« - Je viendrais, si tu veux. On fera l’amour dans ta chambre, avec beaucoup de bruits, pis après, on ira pisser sur son lit. »

Tu éprouves une haine certaine, pour cet homme immonde, pervers. Pour tout ce qu’il a fait à son Jonathan. Plus largement, tu hais la famille entière de ton homme. Tous autant qu’ils sont, pourris jusqu’à la moelle, nécrosés par leur bêtise. Ils ont perdu un fils, avec leurs conneries. Un fils génial, extraordinaire. Tu le tire vers toi, embrassant ses lèvres, restant contre lui. Tu caresse doucement son dos, du bout des doigts, tendre.
Toi aussi tu m’as manqué, dise tes yeux doux. En sa présence, tu deviens guimauve. Une flaque, là, à ses pieds. Jonathan te rend tout moue, toute chose. Vous vous dirigez tranquillement vers votre future maison, votre future collocation. Est-ce que les gens sont sympa ? Est-ce qu’ils savent faire la fête ? Toi, tu as déjà reçu plusieurs invitations pour des soirées et des fêtes. Toi, tu sais mettre l'ambiance. Mais tu as décidé de mettre un peu le frein, sachant que ton Chéri n’aime pas trop ce genre d'activité. Tu t’es promis de réduire les sorties raves, les plans culs et les pilules. Tu espère pouvoir tenir. Pour lui. Parce que tu l'aimes, et tu vois bien que ça lui fait mal.

C'est toi, qui rentre en premier dans l'appartement. Il est rangé, assez féminin. En attendant Jonathan, tu envoies un SMS à l'initiatrice de la collocation, une certaine Riley. Vous ne vous êtes encore jamais vu – étant passé par le propriétaire de l'appartement, mais ça ne va pas tarder. Il n'y a visiblement personne. Quand tu vois apparaître le bout du nez de ton chéri dans les escaliers, tu files voir votre chambre. Celle au bout du couloir, d'après le proprio. En effet, elle est vide. Plutôt spacieuse, parfaite pour deux personnes. Tu souris, complètement béa. Tu emménage avec ton copain, merde ! Afin d'aérer la pièce, tu ouvres en grand la fenêtre, respirant à plein poumons l'air de la ville. Tu nages en plein bonheur.

« - Jonathan ! Il faudrait qu'on se trouve un lit, parce que cette nuit je crois qu'on va dormir par terre. » Ça te fait glousser, bêtement. « Pis ce soir, je demanderais à Riley si elle n'a rien contre les animaux. Comme ça, je pourrais aller chercher Walter chez papa. Oh, regarde, on a même un placard dans le mur ! »

Tu files vite l'ouvrir. Il est assez profond, tu vas pouvoir y mettre toutes tes affaires. Il y aura même la place pour celles de ton chéri d'amour ! Tu pars en babillement, projetant déjà l'ameublement de la chambre. Ici une bibliothèque, ici un bureau, là le lit...

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MessageSujet: Re: #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~   #13 • Théon & Jonathan • Habitons ensemble, Darling ~ EmptyDim 27 Sep - 19:43



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Théon Smith ♥


Tu sais pourquoi tu l'aimes, le petit Théon, et ce n'est pas un de ces amours dus au manque d'affection. Ca, tu en es certain. Tu l'aimes pour tous ces petits détails qui font partie de lui. Ses baisers, cette façon de te regarder et de regarder le monde, cette façon de te cerner mieux que personne et de savoir comment te faire plaisir. Aller baiser bruyamment chez ton oncle et finir avec une flaque de pisse sur le matelas ? Personne d'autre n'aurait si bien trouvé quoi faire. Tu l'aimes pour ses geste insignifiants qui l'entourent de sensualité, d'humanité, tu l'aimes pour son don de te comprendre sans douter de ton jugement, pour son objectivité similaire à la tienne. Il haït ta famille comme tu la haïs, sans conditions, et pourtant, tu lui as donné toutes les infos, tous les détails nécessaires pour qu'il se fasse son propre jugement.

EGOCENTRISME. Toi, égocentrique ? Bien sur. Juger quelqu'un selon ce qu'il est vis-à-vis de soi. Mais tout le monde ne fait que ça, non ? L'amitié n'a-t-elle pas pour fondement la reconnaissance de soi-même en l'autre ? Même Théon est égocentrique.
Sois maudit de penser autant au point d'étendre une généralité si désagréable sur Théon. Ce petit Théon, pas parfait mais tellement singulier qu'il ne peut pas être comme les autres, pas possible. Rien qu'à voir comme il te parle et te regarde en public, devenant flaque sans gêne. L'amour impudique, c'est chou. Seule exception, la fac, mais ça pour le moment tu ne le sais pas encore -les cours commencent la semaine suivante.

Tu le laisses monter, restant dans le hall d'entrée. Tu cherches un truc, sans trop savoir quoi. Etonnement, tu sais que tu passeras des heures entières juste ici, là, le cul sur les marches froides de l'escalier à fixer la porte d'entrée, et ça te met mal à l'aise. Une certitude mauvaise qui refroidit tes veines. Tu n'aimes pas quand il part, hein ? Ces heures d'attentes, de solitude, de noires pensées, trop bloqué par ton angoisse et ta rage irrationnelle pour t'occuper, voir des gens, passer le temps. Il part la nuit, tu ne dors presque pas de la nuit. Et tu attends. Qu'il revienne. Et quand il revient, tu souffres encore plus. Pourquoi tu les voit toujours, ces marques de suçons inconnues, ces traces de morsures étrangères, sur sa peau blanche ? Pourquoi tu n'arrives pas à ignorer ses yeux vitreux par les pilules et ses gestes inhumains, incertains ? T'aimes pas ça, hein que t'aimes pas ça. Ces sorties, là, ces rave, cette musque transe qui déforme ton Théon. "Ton". Arrête avec la possessivité, t'es trop possessif, il ne t'appartient pas.
Arrête avec tes pensées, t'es trop mauvais envers toi-même, tu sais pas où ca peut te mener.

Clac-clac font tes pompes sur l'escalier de pierre. Tu finis par arriver dans l'appartement, et tes préoccupations s'en vont loin. Théon est tellement beau, béat comme ça. C'est vrai ça. Vous allez vivre ensemble. Vous allez devoir vous disputer pour choisir qui fera la vaisselle, pour savoir qui est celui qui a laissé ses rognures d'ongles au bord de l'évier, qui se lavera le matin en premier, qui choisiras la musique, vous vous croiserez tous les matins l'un mouillé sortant de la douche avec une serviette autour du bassin et l'autre s'apprêtant à se décrasser. Ca t'excites, ça, hein ?

Sans un bruit, tu fais tes premiers pas dans la grande chambre, votre chambre. L'air saturé de la rue soulève la fine pellicule de poussière qui couvrait le sol et l'armoire, l'espace d'un instant Théon semble tout droit sortit d'un cliché artistique. Il est beau. Un peu bavard, mais sa voix est agréable, même s'il parle pour lui-même. Sur une des étagères de l'armoire, il a laissé son téléphone que tu saisis. Curieux, tu regardes les messages qu'il a envoyé à cette Riley dont tu ne sais encore rien, juste son numéro. Vous vous verrez ce soir ? Comment est-elle ? Qu'aime-t-elle comme musque ? Blonde ou brune ? Que va-t-elle penser de toi ? T'espères pas une chose négative, c'est rude d'habiter avec quelqu'un qui nous aime pas.

Assis en tailleur en plein milieu de la chambre, tu l'observes qui s'agite, un sourire involontaire amusé sur tes lèvres. Ok, pour l'ameublement, s'il veut décider il décidera. Mais pas de meuble devant la fenêtre, tu veux pouvoir t'y accouder pour fumer.

Soudain, tu saisis le haut de son jean et le tire vers toi, le faisant tomber à la renverse. Tes bras l'entourent, tu sens sous tes mains son ventre et son torse bien vivant. Tu perds tes lèvres dans son cou, son beau cou à la peau si pure, mord son oreille, papouille papouille papouille papouille en t'agitant, puis tu te calmes en riant.

« On va bien s'amuser, là, hein ? C'est tout beau. Après les crêpes on ira acheter un matelas chez Emaüs. Faudra pas qu'il soit trop pourri, ce sera à nous de l'user comme il se doit. » Son odeur te rend euphorique. Tu mord brièvement son cou et te lèves à regret, après une longue minute de silence bienheureux.

« Bon, sors de là toi ! Houste ! Va faire la pâte à crêpes pendant que je fais ce putain de ménage, on va pas zoner dans une grange poussiéreuse non plus !! » Tu souris, déterminé, poings sur les hanches. Puis tu t'éclipses, quittant ta démarche lente habituelle pour, malgré toi, trottiner. Dans le placard de l'entrée tu trouves ce que tu cherches : Balai, Serpillère, Seau, produit d'entretient. Let's go.
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